Maintenir une activité physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères au confinement
Activité Physique
06/04/2020

Maintenir une activité physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères au confinement

Réduction des déplacements, baisse de l’activité physique et augmentation des temps de sédentarité, déséquilibres énergétiques et alimentaires : le confinement préconisé pour combattre l’épidémie de Covid-19 peut être source de risques spécifiques pour notre santé. L’Anses s’est autosaisie afin d’émettre des recommandations pour atténuer les effets de cette situation particulière sur l’appareil locomoteur, cardiovasculaire et sur le métabolisme.
L’Anses propose d’identifier le résorcinol comme un perturbateur endocrinien avéré pour l’Homme
Résorcinol
03/04/2020

L’Anses propose d’identifier le résorcinol comme un perturbateur endocrinien avéré pour l’Homme

Le résorcinol est utilisé pour la fabrication de pneus, de produits dérivés du caoutchouc, de colles et de résines industrielles. Il est aussi employé dans certains cosmétiques et soins d’hygiène (colorations pour cheveux, mascara à usage professionnel), comme antioxydant pour des produits alimentaires comme les crevettes et comme antiseptique dans la composition de certains médicaments. Dans le cadre de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, l’Anses a évalué le potentiel de perturbation endocrinienne du résorcinol pour la santé humaine. Suite à ce travail, l’expertise de l’Anses a démontré que le résorcinol impacte la fonction thyroïdienne, conduisant à des effets délétères, notamment chez la femme enceinte, ce qui réunit les conditions pour le proposer comme perturbateur endocrinien avéré. Ainsi, l’Anses propose son identification comme Substance extrêmement préoccupante (SVHC) selon le Règlement REACH ce qui pourrait, à terme, entrainer un contrôle plus strict de son utilisation en Europe.
Covid-19 : les boues de stations d’épuration produites pendant l’épidémie ne peuvent être épandues qu’après hygiénisation
Station Epuration
02/04/2020

Covid-19 : les boues de stations d’épuration produites pendant l’épidémie ne peuvent être épandues qu’après hygiénisation

Les boues de stations de traitement des eaux usées produites lors de l’épidémie de Covid-19 peuvent-elles contenir et disséminer le virus lors des épandages agricoles ? Saisie en urgence de cette question alors que la période d’épandage va débuter, l’Anses considère le risque de contamination par le SARS-CoV-2 comme faible à négligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiénisant conforme à la réglementation. En revanche, au vu des données actuellement disponibles, il n’est pas possible de définir avec précision le niveau de contamination pour les boues non traitées, ni de préciser une période de stockage au-delà de laquelle le virus serait inactivé. En conséquence l’Agence recommande de ne pas épandre de boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable.
COVID-19 : prévenir l’exposition au virus en milieu professionnel
Milieu Professionnel
30/03/2020

COVID-19 : prévenir l’exposition au virus en milieu professionnel

Malgré le contexte de l’épidémie de Covid-19, de nombreuses activités professionnelles restent nécessaires à la vie du pays et doivent se poursuivre. Outre les indispensables activités de soins et de santé, un certain nombre de métiers ne peuvent pas s’exercer en confinement par l’application du télétravail. L’Anses s’est penchée sur la prévention des expositions pour fournir des recommandations aux employeurs pour la protection de leurs salariés. Avant toute mesure de prévention technique ou organisationnelle spécifique, il est essentiel d’appliquer les principes de base de la prévention de l’infection par le virus SRAS-CoV-2 que sont les mesures de distanciation sociale et les « gestes barrières ». Les équipements de protection individuelle et équipements de travail, tels les masques, permettent de diminuer les risques d’exposition lorsqu’ils sont utilisés correctement. Toutefois, ils ne remplacent pas les autres actions de prévention : les « gestes barrières » et les mesures d’organisation du travail prises par l’employeur.
COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie
Covid19
11/03/2020

COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie

Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques ou d’aliments contaminés, l’Anses a réuni en urgence un groupe d’experts spécialisés pour répondre à cette question. Sur la base de leur rapport, elle conclut qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 à l’origine de cette maladie. En conséquence, une éventuelle transmission par un aliment implique nécessairement la contamination de cet aliment par un malade ou une personne infectée par le virus, lors de sa manipulation ou de la préparation du repas. Dans ce contexte, tout type d’aliment peut être concerné (produits animaux, produits végétaux). Par ailleurs, si aucun élément ne laisse penser que la consommation d’aliments contaminés puisse conduire à une infection par voie digestive, la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être totalement exclue. L’Agence rappelle que la cuisson et les bonnes pratiques d’hygiène, lors de la manipulation et la préparation des denrées alimentaires, préviennent efficacement la contamination des aliments par le virus SARS-CoV-2.
Nématode du pin : prévenir son introduction et sa dissémination pour protéger les forêts de pins françaises
Nématode Pin
24/02/2020

Nématode du pin : prévenir son introduction et sa dissémination pour protéger les forêts de pins françaises

Le nématode du pin Bursaphelenchus xylophilus , ver microscopique responsable de dépérissements importants chez les conifères, représente une menace imminente pour les forêts de pins maritimes en France. Actuellement présent au Portugal et dans certaines zones de l’Espagne, il pourrait contaminer la région des Landes où se trouve aussi l’insecte vecteur du parasite. La propagation du nématode est principalement liée au transport d’emballages ou de produits issus de bois contaminé. Des écorces et des emballages contaminés par des nématodes ont été interceptés en France en 2018. Dans ce contexte, l’Anses a conduit plusieurs expertises pour évaluer le risque d’entrée et de dissémination du nématode du pin en France. L’Agence fait le point sur ses recommandations concernant l’utilisation des bois et écorces susceptibles d’être affectées par ce parasite.
Capricorne asiatique des agrumes : recommandations pour l’éradication d’un foyer
Capricone Asiatique
24/02/2020

Capricorne asiatique des agrumes : recommandations pour l’éradication d’un foyer

Un foyer du capricorne asiatique des agrumes a été découvert à Royan en 2018 sur des érables. Cet insecte ravageur dangereux pour de nombreuses espèces d’arbres d’ornement, forestiers ou fruitiers, est l’objet depuis 2012 de mesures de lutte obligatoire au niveau européen. L’Anses publie ce jour son expertise sur les risques de dissémination en France et les mesures de gestion à appliquer pour éradiquer ce nouveau ravageur. L’Agence confirme la nécessité de l’abattage préventif et la destruction de tous les arbres susceptibles d’être affectés par l’insecte dans un rayon de 100 mètres autour des végétaux infestés, conformément à la réglementation européenne. Il est également recommandé d’inspecter les végétaux sur une zone de 2 km autour du foyer avec l’appui d’une brigade cynophile, afin de surveiller la présence de l’insecte dans les arbres. Enfin, il est essentiel de sensibiliser l’ensemble de la population au voisinage des foyers afin de détecter et signaler rapidement une infestation.
Épisode d’Influenza aviaire dans l’Est de l’Europe : évaluation des risques pour la France
Influenza Aviaire
13/02/2020

Épisode d’Influenza aviaire dans l’Est de l’Europe : évaluation des risques pour la France

Depuis fin décembre 2019, des virus d’Influenza aviaire hautement pathogènes (IAHP) de sous-type H5N8 ont été identifiés sur des oiseaux domestiques et sauvages en Europe de l’Est et en Allemagne. L’Anses a évalué en urgence le niveau de risque de transmission de ces virus IAHP par les oiseaux sauvages en France métropolitaine. Elle conclut que, dans la situation actuelle, qu’il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque de transmission des virus par les oiseaux sauvages.
Exposition au plomb dans les espaces extérieurs
Plomb
07/02/2020

Exposition au plomb dans les espaces extérieurs

Le plomb est un élément toxique pour la santé et plus particulièrement pour celle des jeunes enfants. En tant que polluant de l’environnement, il peut contaminer différents milieux dont les aliments et les poussières atmosphériques. Dans son expertise publiée ce jour, l’Anses conclut que les poussières des espaces publics extérieurs contaminées par le plomb (trottoirs, voiries, mobilier urbain, aires de jeux…) sont une source d’exposition de la population générale à considérer. L’Agence souligne que les enfants et certains professionnels sont les plus susceptibles d’être exposés à ces poussières contaminées par contact ou ingestion. L’Agence émet des recommandations afin de réduire durablement l’exposition des populations au plomb.
L’Anses met en garde contre un virus émergent qui affecte les plantes potagères
Plantes Potagères
03/02/2020

L’Anses met en garde contre un virus émergent qui affecte les plantes potagères

L’Anses alerte sur un nouveau virus émergent qui menace la culture des tomates, piments et poivrons en France. Le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) est particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles. Ce virus peut en effet se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés, ainsi que par simple contact, survivre longtemps sans perdre son pouvoir infectieux, et aucun traitement ou aucune variété résistante n’existe aujourd’hui contre ce virus. Identifié pour la 1ère fois au Moyen-Orient en 2014, les signalements se multiplient depuis 2018 au Mexique, aux Etats-Unis, puis en Europe et en Asie. Suite à son expertise, l’Anses confirme un risque élevé d’introduction et de dissémination du virus en France avec un impact potentiel conséquent sur les cultures, tant pour les filières professionnelles que pour les productions familiales qui représentent des volumes significatifs. L’Agence rappelle l’importance du respect de la réglementation européenne sur les importations de semences et les plants, avec des exigences particulières pour les importations de fruits. Elle recommande de mettre en place un plan de surveillance adapté, de signaler rapidement la présence du virus sur une aire de production et de viser l’éradication du virus dans ces structures. Enfin, il est nécessaire d’informer les particuliers et les professionnels sur le risque posé par le ToBRFV et les mesures de prévention à mettre en œuvre.

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