Les plantes toxiques vendues dans le commerce

Une obligation réglementaire depuis le 1^er juillet 2021

Depuis le 1^er juillet 2021, les professionnels de la filière de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage ont l’obligation d’informer les consommateurs de la toxicité des plantes d’intérieur ou d’extérieur qu’ils vendent et des précautions à prendre pour éviter toute intoxication.

Des plantes toxiques par contact cutané, par ingestion ou par inhalation de leur pollen 

58 végétaux toxiques ont ainsi été identifiés et répartis selon les catégories suivantes :

• 19 plantes toxiques en cas d’ingestion (PDF), comme le laurier rose, l’if commun ou la digitale pourpre
• 10 plantes toxiques par contact avec la peau (PDF), la bouche ou les yeux, à l’image des euphorbes ou du caladium ;
• 6 plantes toxiques en cas de contact avec la peau suivi d’une exposition au soleil (PDF), comme l’angélique ou le dictame blanc ;
• 23 arbres et herbacées pouvant entraîner une allergie respiratoire par inhalation du pollen.

Pour chaque plante, des fiches ont été créés par l’Anses (pour les trois premières catégories) et le Réseau national de surveillance aérobiologique (pour la dernière). Y sont détaillés notamment les risques encourus en cas d’exposition, les parties toxiques de la plante, les signes cliniques possibles en cas d’exposition, les moyens de se prémunir du risque d’intoxication, et les mesures à prendre en cas d’intoxication.

L’ensemble de ces informations est également disponible sur un site dédié : plantes-risque.info.

La liste des plantes à risque pour les DROM bientôt disponible

Des compétences locales spécifiques étant nécessaires pour identifier les plantes toxiques dans les départements et région d’Outre-mer (DROM), la liste sera ultérieurement complétée pour ces territoires.